J'étais à Galles Canada, je suis absolument d'accord, ambiance excellente, fait-play et bon enfant... Beaucoup de Gallois, beaucoup de canadiens, beaucoup d'enfants des écoles de rugby.
J'étais aussi à la petite finale, France Argentine, et j'ai trouvé l'atmosphère détestable. A quoi est-ce que ca tenait? je ne sais pas.
Sinon, j'ai été loin du rugby assez longtemps, et je voudrais bien éviter le coté "ancien combattant", masi je ne vais pas non plus vous chanter les louanges du sport-spectacle qui me fait gerber.
Je ne garde aucun temple, je n'ai pas d'aigreurs, mais qu'on ne me demande pas d'avoir plus d'admiration pour Michalak que G. Edwards ou pour Pelous que pour Herrero ou Gachassain, ne serait-ce qu'à l'heure de l'interview...
J'ai eu droit quand j'étais petit d'entendre des internationaux parler autre chose que le langage calibré des sportif professionnels d'aujourd'hui. Il faut dire qu'ils avaient un métier, avocat, ingénieur, tourneur, agriculteur, ou flic. Ils avaient quelques chose de commun avec vous et moi, ce n'étaient pas encore les VRP des équipementiers.
Pour revenir au "nouveau patron de l'IRB", peut on réellement se réjouir de ce que trois jours avant la CdM les grandes agences de presse aient du menacer la manifestation de boycott en raison d'une clause interdisant aux journalistes de critiquer l'évênement sous aucun de ses aspects...? Mettra-t-il d'autres moeurs en place que ces moeurs de banquiers de la city? On peut en douter.
On peut se réjouir de ce que notre jeu ait changé de nature. Mais on ne peut pas le nier. On ne peut pas, honnêtement, parler d'évolution, il faut parler de transformation.
Alors évidemment moi je vous parle du rugby de grand père, avec ascenseur interdit et essai à quatre points.. désolé.
A part ça, yannick JAULIN est très sympathique mais il ne joue pas au rugby... A ce que je sache...
et pour finir, à notre étudiant en latin: Odi profanum vulgus et arceo... vu?